C’est dans la ville de London, à ne pas confondre avec celle de l’Angleterre, mais plutôt en Ontario au Canda, le 1e mars 1994 que je suis né de mes deux jeunes parents, Pattie Mallette et Jeremy Bieber. Ils m’ont prénommé Justin Drew Bieber mais simplement Justin ou Biebs me va parfaitement. Ma mère avait seulement 18 ans lorsqu’elle m’a eu et ils se sont rapidement séparés. Elle a donc du s’occuper de moi seule, ayant de petits travails pour subvenir à ses besoins et au mien. Celle-ci a laissé tomber beaucoup de choses pour moi, quasiment tout pour faire simplement mon bonheur et je lui en suis très reconnaissant. On a déménagé rapidement à Stratford, donc j’y ai grandi, avec mes deux grands-parents. Mon père tant qu’à lui s’est remarié et à eu deux enfants, Jazmyn en 2009 et Jaxon en 2008, deux petits anges que j’aime tellement. Ma mère tant qu’à elle ne s’est occupé que de moi. Dès mon jeune âge, je m’intéressai à la musique, mais également au sport. J’ai bien sûr joué au hockey, le sport national au Canada, mais également au football. Pour la musique, mon premier instrument fut une batterie à l’âge de 4 ans. J’ai donc appris à en jouer seul, ainsi que de la guitare et du piano. À l’âge de 12 ans je me suis inscris dans un concours de chant dans ma ville, sans jamais avoir suivi de cours, et j’ai chanté So Sick de Ne-Yo, terminant à la deuxième place. J’ai toujours adoré la musique, c’est tellement libérateur et ça permet de s’exprimer. Vers la fin de 2007, j’ai commencé à poster des vidéos sur YouTube, sous mon compte Kidrauhl, à l’aide de ma mère. J’aimais bien me produire devant ma famille et mes amis, mais comme ils ne pouvaient pas toujours être là, je les postais pour qu’ils puissent tout de même me regarder. Les visionnements de mes vidéos n’ont cessé d’augmenter suite à ça et elles ont été un jour visionné par un certain Scooter Braun, alors agent de marketing de So So Def. Il cherchait de nouveaux artistes et m’a repéré, demandant à ma mère, puisque j’étais encore très jeune, s’il pouvait m’amener en studio pour faire des démos. Elle accepta et c’est ainsi que je partie en Géorgie pour aller en studio. Sérieusement, c’était tout simplement le rêve, tout ce que j’avais voulu. Je voulais simplement qu’il me garde là-bas pour commencer une carrière, mais je savais que ce n’était pas aussi simple que ça. Toutefois, la semaine suivante je rencontrais déjà le chanteur Usher qui me prit sous son aile. Je rejoins tout d’abord le label RBMG, une coentreprise entre Scooter et Usher. Par la suite, Justin Timberlake fut intéressé par moi, mais je préférai rester avec Usher, tout d’abord parce que j’étais avec lui depuis le début, mais aussi parce que je l’admirais. Il et me fit passer une audition pour Island Records, le label avec lequel j’ai signé en octobre 2008. Tout c’est réellement passé rapidement que je n’avais même pas le temps de me rendre compte que mon rêve se réalisait. Je déménageai donc à Atlanta temporairement avec ma mère, qui accepta de me faire vivre mon rêve alors que je n’avais que treize ans et Scooter devint ensuite mon manager. Puis, tout alla aussi rapidement que ça l’a commencé. Je commençai à enregistrer mon album et mon premier single fut One Time. My World, le titre de cet album, sorti en novembre 2009 et arriva étonnement en tête des ventes, ce qui me surprenait puisque dans ma tête, j’en étais encore au stade de poster mes vidéos sur YouTube. Cependant ce n’était pas le cas puisque mes titres qui suivirent, One Less Lonely Girl, Love Me et Favorite Girl ont été en tête du Billboard Hot 100. J’ai même chanté cette année là la traditionnelle fête de Noël à la Maison-Blanche une chanson de Stevie Wonder, Someday at Christmas. Je n’aurais jamais cru dans ma vie rencontré le présent américain et encore moins chanter pour lui. En 2010, j’ai participé à 2 enregistrement de chanson pour aider Haïti, soit We Are the World et Wavin’ Flag. J’ai vraiment adoré cette expérience puisque je faisais non seulement ma passion, le chant, mais je pouvais en plus aider d’autres personnes. En janvier 2010, je commence déjà à penser à mon deuxième album et le premier single fut Bay, qui fut en tête des palmarès dans plusieurs pays, dont le Canada et les États-Unis, ainsi que mes deux autre Never Let You Go et U Smile. My World 2.0 sorti en mars 2010 et fut aussi très bien accueilli un peu partout dans le monde. En juin 2010, je commençai donc ma première tournée, le My World Tour, afin de faire de la publicité à mes deux albums. J’appris donc qu’est-ce que c’était vraiment la vie de tournée, ses avantages, mais également ses désavantages. Déjà, j’étais loin de ma famille, mais surtout de ma mère. Je déteste être loin d’elle, elle a tellement fait pour moi que j’aimerais lui retourner l’appareil, mais c’était alors impossible. Je ne pouvais pas non plus voir mes deux petits monstres grandir, alors qu’ils étaient aux côtés de mon père. Toutefois, j’appréciais plus que faire des spectacles et ma popularité monta en flèche. En 2010, je fus la célébrité la plus recherchée sur les moteurs de recherche Internet et le clip de Baby était alors la vidéo la plus visionnée sur YouTube. J’ai également fait des débuts dans le monde de la télévision cette année là, jouant dans un épisode de la série Les Experts, en septembre 2010 et dans un deuxième en février 2011, où mon personnage se fait tuer. En octobre 2010, toujours en tournée, j’annonce tout de même que je vais sortir un album acoustique, dont le single fut Pray. J’adorai cette expérience puisque ma voix commençait déjà à changer, et l’effet d’acoustique est tellement bon. Ensuite, en 2011, je sortis un film intitulé Never Say Never, sur mon histoire, bien qu’il reste encore tant devant moi. Suivis de ça bien sûr un album avec des remix, soit Never Say Never : The remixes, dans lequel je chantais en duo avec plusieurs artistes dont Miley Cyrus, Chris Brown et Kanye West. Bien sûr, avec la popularité vint l’argent. En 2011, j’étais à la seconde place dans le magazine Forbes des Célébrités les mieux payés en dessous de trente ans, puisque j’avais alors gagné 53 millions en 12 mois, ce qui faisait beaucoup pour un jeune comme moi à gérer. Avec ma mère, on n’avait jamais eu beaucoup d’argent puisqu’elle était mère célibataire, donc on avait le strict minimum. Maintenant, j’en avais beaucoup plus que le nécessaire et une chance que ma mère était là pour m’aider dans mes finances, à me garder la tête sur les épaules. En novembre 2011, ayant terminé ma première tournée, je sorti un album Under the Mistletoe de noël, qui fut en tête du Billboard 200 et dès la fin de l’année, je commençai à enregistrer un autre album, Believe. Ça faisait beaucoup pour moi en quelque temps, mais j’adore tellement la vie en studio et travailler fort pour arriver à un résultat qu’on aime. C’est tellement satisfaisant et amusant, de plus que j’ai eu quelques collaborations sur cet album dont Ludacris, Nicki Minaj, Big Sean et Drake. Le premier single fut Boyfriend et l’album sorti en mars 2012. Ma deuxième tournée s’en suivit le Believe Tour, débutant en septembre 2012 et terminant en décembre 2013, donc dans quelques mois. Une tournée comme ça demande beaucoup de travail et de temps. Il faut s’y mettre à fond, donc je n’ai toujours pas beaucoup de temps pour ma famille, mes amis, mes amours. Disons que je n’ai plus trop le temps de penser à moi, mais heureusement, j’ai la chance d’avoir des proches merveilleux qui viennent me voir un peu partout dans le monde. Côté cœur, je préfère oublier que j’en ai un, enfin celui-ci ne peut pas oublier la femme qu’il aime, malgré que ma tête essaie de l’effacer. De toute façon, je ne peux pas y changer grand-chose, et je n’ai pas de temps vraiment. Sinon, un autre film Believe 3D est présentement en cours, parlant de mon histoire et de la vie de tournée. Parfois je me dis que tout ça est trop pour moi, enfin je viens d’une petite ville au Canada et malgré que ça fasse quelques années, je ne m’habitue pas à toute cette attention. Je suis encore le petit gars de Stratford qui aime s’amuser, mais je continue parce que la musique c’est ma passion, mais également pour mes fans puisque mes Beliebers sont tout simplement les meilleures. Enfin, elles me supportent tellement que je ne peux que vouloir faire tout pour leur plaire. C’est bien amusant parcourir le monde, mais parfois, la tranquillité de chez moi me manque, ainsi que tout le monde là-bas, ma famille, mes amis. Heureusement, je n’ai qu’à me rappeler la chance que j’ai aujourd’hui d’être rendu, et je recommence à sourire, tout ça grâce à la force que mes fans me donne.